• A l’Hôtel de l’Europe, le temps d’une photographie rock’n’roll

    Invité par Véronique Simon-Loudette « Too Much Class » à participer au "Shoot me up in the Backstage Room », j’entre vendredi un peu avant dix-huit heures trente à l’Hôtel de l’Europe, rue aux Ours. Jamais encore je n’ai mis le pied dans cet hôtel rouennais. J’y suis accueilli par ses souriants propriétaires Emmanuelle et Georges-André Piat. Bientôt Véronique arrive. Elle m’explique qu’il s’agit de se faire photographier par Marie-Hélène Labat dans la très rock’n’roll chambre « Backstage ». Les photos feront peut-être exposition.

    En attendant mon tour, je regarde les autographes encadrés des artistes qui sont passé(e)s par là, dont Miossec, et boit un verre de bordeaux blanc offert par la maison.

    Quelques minutes plus tard, je suis jusqu'au troisième étage un jeune homme et une demoiselle au regard vif dans l’escalier relouqué par Ecloz (grapheur local). La chambre « Backstage » est la trois cent six. En sort celui qui m’a précédé, directeur d’une salle de spectacles de l’agglomération, à qui je dis bonjour, puis je salue Marie-Hélène Labat. Elle me fait visiter la chambre et ses commodités, une belle pièce en rouge et noir, au lit confortable et au canapé profond, de quoi écouter de la bonne musique et en faire, une rampe de projecteurs est à disposition. Je manque de temps pour voir ça en détail.

    Où je souhaite être photographié ? Je n’en sais fichtre rien et me demande si j’ai bien fait d’arriver jusque-là. Il faut croire que j’aime me mettre dans des situations où je suis mal à l’aise. Je demande s’il y a quelque part dans cette chambre un livre. Eh bien non, les musicien(ne)s ne lisent pas. Je repousse le magazine de télévision que me propose Marie-Hélène Labat et m’assois au coin du lit, regardant ailleurs et prenant soin de ne pas sourire.

    -Une dernière, me dit celle qui appuie sur le déclencheur, regardez-moi en souriant.

    Elle semble un peu plus satisfaite. On va encore me dire que je souris toujours sur les photos.

    Je redescends, reprends mon verre tandis qu’arrivent plusieurs membres de la scène musicale rouennaise prêts à se faire tirer le portrait dans la chambre des artistes. C’est hélas le moment où je dois partir, attendu à l’Opéra voisin où Alexandre Tharaud donne concert.

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