• A l'ouest avec Bernard Plossu

                Début d’après-midi au Fraque, en compagnie d’une ribambelle de lycéennes et lycéens, tout le monde est là pour Bernard Plossu et ses centaines de photos prises dans les années soixante-dix et même jusqu’à quatre-vingt-cinq, à l’ouest des Uhessas. Des photos noir et blanc présentées pour la première fois dans leur ensemble sous le titre So Long (Vivre l’Ouest américain), photos qui m’apprennent de cette Amérique tout ce que je sais déjà, que je connais sans y être jamais allé, cela avec pas mal de talent, ce qui lui vaut plein de bonnes critiques à Bernard Plossu, plusieurs pages sur cette exposition dans L’œil de ce mois par exemple. On sent bien que Bernard regarde cela de l’extérieur, rien à voir avec les photos datant de la même époque signées Jacob Holdt vues il y a quelque temps au Pôle Image, Jacob payant sacrément de sa personne.

                Sur grand écran, un film où l’on suit Bernard Plossu en pleine pratique dans les bus marseillais. D’une voix douce et sereine, il parle de ses voyages et de ses photos et se définit comme un photographe féminin. Il a l’air vraiment sympathique. On le croiserait qu’on aurait envie de lui parler.

                « Je suis convaincu que la photographie est une forme d’expression littéraire… » déclare-t-il dans la revue Lisières Vingt et Un. J’écoutais ce matin Franck Horvat au micro de Francesca Isidori dans Les affinités électives de France Culture, il disait exactement la même chose.

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