• A la Halle aux Toiles pour la vente de livres rouennaise d’Amnesty International

    Il arrive que l’on soit en avance et qu’on arrive en retard, c’est ce qui m’arrive ce vendredi matin en arrivant à neuf heures cinq à la Halle aux Toiles où Amnesty International vend des livres ce ouiquennede. Je pensais l’ouverture à neuf heures trente. Je pars donc avec un handicap et, comme le stock de livres n’est guère renouvelé depuis l’an dernier, je suis un peu pessimiste quant à ma chance de faire de bonnes découvertes.

    Je cherche attentivement. Au bout de multiples allées et venues, j’ai quand même dans mon sac un recueil de poésies de Marina Tsvétaïéva incluant Le Poème de la montagne et Le Poème de la fin en édition bilingue chez L’Age d’Homme, les Mémoires de l’Abbé de Choisy habillé en femme dans l’édition qu’en fit le défunt Maxi-Livres (ce travestissement lui servait à séduire des jeunes filles) et, publiée en fac-similé en mil neuf cent soixante-quinze par le laboratoire pharmaceutique Théraplix, une édition « hors commerce strictement réservée au corps médical » de deux textes du docteur Magnan, médecin à l’hôpital Sainte-Anne à la fin du dix-neuvième siècle : Des anomalies, des aberrations et des perversions sexuelles et Des exhibitionnistes.

    Je fais miens aussi, pour celle qui me rejoindra dimanche, deux cédés d’Angélique Ionatos, l’un où elle chante Sappho de Mytilène et l’autre où elle chante Mikis Theodorakis.

    Enfin, j’ajoute à mon butin le Guide des superstitions « pratique, anecdotique et populaire » de Pierre Canavaggio (Presses du Châtelet). Ce n’est pas que je prenne au sérieux ce genre de choses mais comme l’a dit quelqu’un dont je regrette d’avoir oublié le nom : « Il n’est pas nécessaire d’y croire pour que ça marche ».

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    Avant la Halle aux Toiles, passage par le Clos Saint-Marc et son marché, où cela discute des évènements actuels : on a peur de n’avoir bientôt plus d’essence et on pense les lycéens manipulés.

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    La conférence à laquelle je n’ai pas assisté (c’était le sept octobre à la librairie Polis) : Téléphonie mobile ou la ville augmentée par Stany Cambot (d’Echelle Inconnue). Si j’avais à m’exprimer sur le sujet, mon titre serait Téléphonie mobile ou la ville diminuée ou mieux Téléphonie mobile ou la vie diminuée.

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