• Alizay, adhésif et Finkielkraut

                Samedi matin, en solitaire, pour atteindre le vide-greniers d’Alizay, village de l’Eure, je passe sous le chemin de fer Rouen Paris par une sorte de tunnel ménagé pour le piéton, ma voiture judicieusement garée près d’un étang jouxté d’un parcours de santé installé là par la municipalité communiste.

                Je n’ai pas grand espoir. Alizay compte trop de pauvres parmi ses habitant(e)s et ce sont eux et elles qui vendent. La plupart de ces pauvres lisent des livres sans intérêt et écoutent de la mauvaise musique. Quand l’un(e) fait exception, le prix qu’il demande pour son livre ou son cédé est trop élevé pour moi. Les pauvres ont toujours besoin d’argent, c’est navrant. Pas moyen de leur acheter quoi que ce soit. Je repars quand même avec quatre rouleaux d’adhésif, ça peut toujours servir.

                Sur la route du retour, j’écoute, sur France Culture, Répliques, l’émission d’Alain Finkielkraut. Une fois de plus, il chevauche son dada : le déclin de la langue française. La faute à qui ? A l’école, évidemment. Ouf, je n’y exerce plus et n’ai donc plus ma part de responsabilité dans la débâcle.

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