• Après-midi familiale quelque part dans la vallée de l’Iton

    Ce lundi après-midi, me dirigeant à pied vers l’endroit où je gare ma voiture, je m’aperçois, arrivé devant le cinéma Omnia, que j’en ai oublié la clé, demi-tour. Je démarre avec dix minutes de retard.

    Arrivé à Louviers, l’autoroute est bloquée. Un bandeau lumineux fait clignoter le mot Accident. L’embouteillage est conséquent. Deux files doivent n’en faire qu’une pour évacuer par la bretelle de la Villette, puis reprendre la voie rapide par celle du Becquet.

    Longeant l’autoroute quittée, je considère le spectacle des deux voitures pliées et éventrées autour desquelles s’activent les pompiers et les policiers, me disant que si je n’avais pas oublié ma clé, j’aurais peut-être été impliqué.

    Quand j’arrive enfin dans le village de l’Iton où je suis attendu, j’ai une bonne demi-heure de retard. De quoi inquiéter ma fille qui sait que je suis toujours en avance. Avec elle et sa propre fille, je passe une après-midi familiale.

    On se balade un peu au bord de la rivière, on mange des tartes au citron dans le jardin et je me dis en rentrant que je ne suis pas exactement fait pour ça.

    *

    Laurent le Fabuleux, le socialiste chef de l’agglo élargie de la ville de Rouen, déclare sur Bé Effe Emme Té Vé à propos de l’abstention aux cantonales : « Je suis pour que l'on rende le vote obligatoire. Le vote n'est pas simplement un droit, c'est un devoir ».

    « Une position courageuse, et que pour beaucoup d'entre nous, nous partageons. » commente la Sarko Sénatrice de Rouen, Catherine Morin-Desailly.

    Marions-les.

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    Si cette proposition devait un jour se concrétiser, plus jamais je ne m’approcherais d’une urne, préférant payer l’amende des désobéissants.

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    La vie mystérieuse et poétique d’autrui. Une femme en terrasse l’autre jour au téléphone :

    « J’ai rendez-vous à quatorze heures

     chez le magnétiseur. »

    *

    Dans ma ruelle, devant la maison de conte de fée qui fait rêver les passant(e)s, l’agent immobilier qui l’a vendue se réjouissant auprès d’un confrère d’avoir bien arnaquée son actuelle propriétaire:

    -Tu te rends compte : cent cinquante mille euros pour trente-quatre mètres carrés !

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