• Au vernissage de l’exposition Tout-venant de JBP à la Störk Galerie rue d’Amiens à Rouen

    Il ne se passe quasiment rien d’intéressant à Rouen pendant les vacances scolaires, aussi pourquoi ne pas aller voir de quoi il retourne à la Störk Galerie, rue d’Amiens, ce jeudi soir où c’est le vernissage de l’exposition Tout-venant d’un certain JBP.

    Il s’agit d’une installation tout ce qu’il y a d’académique avec une loupiote qui palpite en fonction de la musique. Pour le reste, c’est sur le trottoir devant la galerie dans le vent coulis. J’apprends pourquoi la Galerie du Bellay de Mont-Saint-Aignan où se passaient parfois de très bonnes choses est désormais en sommeil (c’est la faute du Crous). On me propose aimablement une bière, mais non merci, je ne bois que du vin.

    Personne ici que je connaisse, j’attends un peu qu’arrive une tête connue, en vain, et puis je rentre.

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    Heureux et heureuses habitant(e)s de Metz pour qui c’est bientôt l’ouverture d’un Centre Pompidou dû aux architectes Shigeru Ban et Jean de Gastines, avec en hors-d’œuvre l’exposition Chefs-d’œuvre ?, plus de huit cents œuvres contemporaines pour interroger cette notion (savoir si elle a encore un sens aujourd’hui).

    Pendant ce temps-là ici on se prépare au Festival Normandie Impressionniste, encore une fois Rouen se penche sur son passé en regardant son nombril.

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    Quand je lis Le Matricule des Anges, je commence par la chronique de Jacques Serena, Des plans sur la moquette, toujours illustrée d’une photo de fille nue faite par ses soins. Dans le numéro cent douze d’avril deux mille dix, il écrit ceci : Mais voilà, si on a voulu être écrivain, c’est en partie parce qu’on se retrouvait mal dans l’affirmation officielle du monde et qu’on tenait à donner sa version.

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