• Concert Faso Ouattara aux Terrasses du Jeudi rouennaises

                Ce jeudi, c’est la dernière des Terrasses du Jeudi rouennaises. Côté programmation, cela sent le fond du panier. Par défaut et pour être en accord avec la chaleur, je me décide quand même à aller ouïr et voir Faso Ouattara place des Floralies (elle a un autre nom mais je ne veux pas le retenir).

                La terrasse est occupée à cent pour cent, autant qu’un jour sans musique. Je trouve une place debout à l’ombre près des deux vigiles dont la principale activité est de regarder les jolies filles qui passent. A une table réservée sont assis les membres du staff et les artistes. Chacun montre qui il est sous forme d’une carte plastifiée suspendue à son cou. Faso Ouattara la garde quand il monte sur scène, vêtu d’un costume africain blanc. Il est accompagné d’un musicien chanteur noir et de trois musiciens blancs. Autour s’agitent les photographes officiels dont deux à la dégaine particulière, des stagiaires me semble-t-il. L’un des deux porte un pantalon turc qui achève de le ridiculiser.

                Quoi dire de cette prestation ? Pas grand-chose. C’est de la musique africaine comme on peut en entendre partout, jouée par un groupe plan plan avec quelques effets de larsen. Ça ne dure pas longtemps. Je ne reste pas pour le deuxième set (comme ils disent), pas plus que je n’envisage d’aller à vingt-deux heures trente, place Saint-Marc, pour le concert final de Bonga, autre musique du monde faite pour plaire à tout le monde.

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                À mon retour, les pompiers sont présents dans ma ruelle, laquelle est barrée en son milieu. Ils s‘activent, côté rue Saint-Nicolas, autour d’un conduit métallique arraché la nuit dernière et qui est resté comme ça toute la journée, enjambé par les troupeaux de touristes. Il semble que ce soit du gaz qui y circulait. Par la suite arrivent des policiers.

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