• Concert Mendelssohn avec le chœur accentus à l’Opéra de Rouen

    Un concert pour mon anniversaire, c’est le cadeau que me fait l’Opéra de Rouen ce dimanche après-midi et j’y suis donc de bonne humeur et de bonne heure après que celle venue fêter cet évènement personnel est repartie. J’ai place sur une chaise au premier rang et y étudie le menu de cette « Nuit fantastique »  que le chœur accentus et l’Orchestre consacrent à Felix Mendelssohn.

    A la fin du livret programme figure le témoignage enthousiaste d’une participante issue du public au dernier concert d’accentus, celui de Noël.

    -C’était peut-être bien pour ceux qui chantaient, commente une femme dernière moi, mais pour ceux qui écoutaient…

    Que des professionnels ce jour sur scène, les musiciens entrent les premiers (la même dame : « « Ah, il n’y a pas celui que je n’aime pas ») suivis d’une rangée de choristes puis de Laurence Equilbey et de deux chanteuses solistes. C’est pour Le Songe d’une nuit d’été dont sont donnés huit extraits parmi lesquels l’ouverture composée à dix-sept ans et la galvaudée marche nuptiale.

    Après l’entracte, ce sont des extraits de La Première Nuit de Walpurgis à deux rangées de choristes et deux chanteurs solistes. Cette œuvre est particulièrement tonique, comme un encouragement à poursuive avec la même énergie malgré l’an de plus sur mes épaules.

    La piqûre de rappel le confirme : Kommt mit Zacken und mit Gabeln.

    *

    Ces deux nuits, celle de Shakespeare et celle de Goethe, n’en font qu’une, apprends-je, dans le livret programme, de l’entretien avec Laurence Equilbey, celle du trente avril au premier mai.

    *

    Et aussi que la marche nuptiale est celle du mariage de la reine des fées Titania avec le tisserand Bottom transformé en âne. Ce qui, s’ils le savaient, ferait peut-être réfléchir les candidat(e)s à l’union.

     

    Partager via Gmail Yahoo!