• Concert Rossini Mozart Beethoven à l’Opéra de Rouen

                On ne peut pas dire que Luciano Acocella, nouveau directeur musical de l’Opéra de Rouen, en encombre la scène aussi suis-je content de l’y revoir ce vendredi soir où il est à l’affiche, non pour le concert de charité prévu (je n’y serais pas venu), lequel a été annulé « pour une raison indépendante de notre volonté » (point d’Inva Mula chantant les grands airs d’opéra, déçus doivent être les bourgeois locaux privés d’une belle soirée entre soi à faire le bien) mais pour un concert ordinaire supplémentaire en lieu et place.

                Le programme est sans risque Rossini Mozart Beethoven. Je suis à l’orchestre au rang Gé et, à la fermeture des portes, peux reculer d’une case bénéficiant ainsi de la hauteur du rang Hache d’où l’on a belle vue sur l’ensemble de l’orchestre.

                On commence par l’ouverture de L’Italienne à Alger de Gioacchino Rossini puis c’est la Symphonie numéro vingt-neuf de Wolfgang Amadeus Mozart et, après l’entracte, la Symphonie numéro un de Ludwig van Beethoven, l’ensemble dirigé sans partition par le Maestro qui, à la fin, salue la main sur la cœur.

                Il peut revenir quand il veut.

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                Du sage chinois Su Dongpo, tiré de La Terrasse de la Tranquillité au dessus des contingences : En tous lieux je trouve du plaisir sans doute parce que je reste à l’extérieur des choses.

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                Cela fait un moment que sont de retour à Rouen ces tricycles officiellement affectés au transport d’êtres humains n’ayant pas le courage de marcher (à l’image de ce qui se fait couramment dans certains pays d’Asie). Cette fois pas de faux-semblant, ils ne sont utilisés que comme panneaux publicitaires. Régulièrement, l’un d’eux est attaché avec un antivol, rue de la Jeanne, devant le Palais de Justice, gênant le passage des piétons.

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