• De Muids à Pïtres, pour les vide greniers du dimanche

    La pluie n’est pas encore de retour dimanche au lever du jour. Nous sommes sur la route de Muids. Elle s’amuse des petits lapins qui courent sur le talus près de la prison de Val-de-Reuil. Pas un ne traverse la route. Ils laissent le plaisir de se faire aplatir aux hérissons.

    Arrivés sur place, je me gare à l’entrée du village, près du cimetière. Celle qui m’accompagne cherche un sac et le trouve. Je cherche des livres et ne les trouve pas. Ensuite c’est la même chose à Pîtres, que nous rejoignons par la jolie route entre Seine et falaise. Là, non loin du pré du fatal concert de la veille, j’achète des rouleaux d’adhésif et elle rien.

    Je ne peux trouver des livres à chaque fois. D’ailleurs, ceux-ci s’amoncellent au point que j’oublie d’en noter certains, comme ce Twenty d’Erich von Götha, bande dessinée pour adultes trouvée samedi à Montaure, un ouvrage publié aux Editions International Presse Magazine à une date non précisée, où est narrée l’histoire d’une demoiselle livrée aux membres du Club des Pervers.

    En chemin, nous décidons de faire de ce dimanche le jour de notre repas Cro-Magnon. J’achète un poulet rôti au Clos Saint-Marc. Elle achète les frites maison à la kebaberie de la rue de la République.

    A l’ombre, dans le jardin, tout en mangeant avec les doigts, nous devisons de la rentrée prochaine. Elle voudrait que cela n’arrive pas ou bien déjà y être.

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    Le matin, avant de partir, Philippe Sollers sur France Culture, un chapelet de banalités dites avec une suffisance qui fera rire dans dix ou vingt ans lors des rediffusions nocturnes.

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    Enfin terminé La Fille sans qualités de Juli Zeh (Actes Sud), roman qui m’a plu jusqu’aux trois quarts et puis cette histoire de lycéen et lycéenne faisant chanter un professeur devient ennuyeuse, tourne au prêchi-prêcha, encore un de ces romans trop longs.

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    Le ravalement de l’immeuble d’en face s’achève. Arrive l’équipe chargée du démontage des échafaudages. Que des hommes à la peau noire.

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    On en trouve qui, au nom de la laïcité et de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, s’insurgent de la condamnation de la politique anti Roms de Sarkozy par Benoît le Seizième et reprochent à son prédécesseur de s’être tu pendant la deuxième Guerre Mondiale.

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