• Déjeuner en villa et fête belge à Royère-de-Vassivière

    Il pleut fort dans la nuit sur le toit de la maison d’hôtes de Martinèche, mais je dors suffisamment pour être de bon pied à huit heures au petit-déjeuner qui se prend dans la salle commune. Tandis que l’hôte en pyjama fabrique son fromage de chèvre, l’hôtesse me raconte la menace par l’Hadopi d’une amende de quatre cent cinquante euros pour un téléchargement illégal fait par un de leurs hébergés. Je la rassure sur mon compte puis prends la route qui mène à Royère-de-Vassivière où, par une coïncidence bienvenue, l’ami d’Orléans est en vacances avec sa famille et où, en ce jour de fête nationale belge, doit avoir lieu, au café restaurant L’Atelier, à partir de quinze heures, la Fête de la Belgique pour tous.

    Avant de toquer là où je suis attendu, je prends un café à L’Atelier en lisant un peu des Papiers collés de Perros. Au comptoir, bien qu’il ne soit que dix heures, c’est p’tit verre de blanc ou p’tit verre de rouge et pour conversation « Il a plu c’te nuit, ça fait ressortir les limaces ».

    Un peu plus tard, je suis dans l’imposante villa louée où je fais la connaissance des ami(e)s et de leurs filles avec qui l’ami, sa femme et ses filles partent en vacances. Cela fera du monde pour le déjeuner auquel je suis invité et qui aura lieu après que les courses seront faites.

    Je vais en attendant me balader par un chemin de grande randonnée jusqu’à un vaste étang au milieu duquel est construite une cahute en bois atteignable à la rame. Au retour, j’entre chez Proxi et en ressors avec une bouteille de vin d’Auvergne « Un brin d’amour » (ça ne fait pas de mal) puis retourne à L’Atelier. Le diabolo menthe y est à un euro cinquante (prix creusois). Je le bois en terrasse près de motards qui regrettent que le temps soit trop moyen pour envisager un pique-nique dans un endroit bucolique.

    C’est aussi pour cette raison qu’à la villa vers quatorze heures nous déjeunons à l’intérieur, autour d’une immense table et d’une nourriture aussi simple que bonne. L’ambiance est amicale et familiale, ce qui pour moi vaut tous les exotismes.

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    Pas plus que ça intéressé par la fête belge où il n’y a guère de monde (exposition de bandes dessinées, peinture sur moules), je décide de rentrer à Martinèche avant la soirée moules frites et film du pays.

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    La question du matin à Martinèche : « C’est à qui de traire la chèvre ? »

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