• Deux lettres à Frère M…, moine du Bec-Hellouin, ex ami de trente ans

    Un ami de trente ans, c’est ainsi que je qualifiais Frère M…, moine du Bec, amitié relative certes, un catholique reste un catholique (je n’ignorais pas, l’ayant appris par d’autres, qu’il ne voyait pas d’un bon œil certains aspects de ma vie).

    Cette amitié à guillemets est terminée, close par deux lettres à lui envoyées.

                La première date du onze mars deux mille treize :

                « N’ayant pas reçu d’invitation pour l’anniversaire de tes 50 ans dans les ordres, j’ai d’abord cru à un oubli. Puis tu as eu X… au téléphone et tu lui as clairement fait comprendre que je n’y serais pas le bienvenu.

                Qu’ai-je donc fait pour que toi que je croyais mon ami me jettes ainsi la pierre ?

                Je te demande une explication franche et précise. »

                La seconde, postée le vingt-deux avril deux mille treize :

                « Il y a plus d’un mois, je t’écrivais afin d’obtenir une explication sur ton brusque changement de comportement à mon égard.

                « Il n’aura pas le courage de me répondre », disais-je alors à celles à qui j’en parlais.

                Mon intuition s’est confirmée.

                A l’hypocrisie, qui te faisait me critiquer derrière mon dos, notamment sur le fait que je sois avec quelqu’une de bien plus jeune que moi, tu ajoutes la lâcheté.

                Je ne doute donc pas que les portes du paradis te seront grand ouvertes. »

                Ce même jour, j’envoie une missive à la Communauté de l’abbaye Notre-Dame du Bec :

                « Frère M… ayant cru bon de ne plus me compter au nombre de ses amis pour une raison que j’ignore mais qui a peut-être à voir avec mes activités d’écriture, je vous informe que vous ne me verrez plus à l’abbaye. »

    Partager via Gmail Yahoo!