• Exposition Une ballade d’amour et de mort (photographie préraphaélite en Grande-Bretagne) au Musée d’Orsay

    Après Manet Mahler, j’entre brièvement ce mercredi dans la salle du Musée d’Orsay commémorant le centenaire de la mort du compositeur, ne m’attardant que devant un tableau de Klimt, arbre fleuri dont je ne note pas le titre, laissant le reste de l’exposition à celles et ceux qui s’y connaissent en musique, passant dans les salles voisines où est présentée l’exposition Une ballade d’amour et de mort (photographie préraphaélite en Grande-Bretagne).

    J’ai une particulière dilection pour la peinture préraphaélite et ses atmosphères éthérées et maladives mais, hormis Lewis Carroll, je ne connais pas les photographes qui accompagnèrent le mouvement ou en furent les contemporains. Je découvre donc les images signées par Julia Margaret Cameron, John Robert Parsons, Roger Fenton, Henry Peach Robinson et autres. Elles me retiennent moins que les tableaux qui les accompagnent, notamment : Un huguenot le jour de la Saint Barthélemy de John Everett Millais, Jeanne d’Arc embrassant l’épée de la délivrance de Dante Gabriel Rossetti et le magnifique Jane Morris (Une robe de soie bleue) du même.

    Je me balade ensuite au hasard dans la collection permanente, ravi de rencontrer l’érotique Rolla de Gervex dont j’ai parlé à Bruxelles avec celle qui n’est pas avec moi ce mercredi pour cause d’études accaparantes (dans un restaurant notre set de table reproduisait un tableau de Gervex), puis fais de même hors d’Orsay ce qui me ramène dans des librairies d’occasion.

    Je rentre à Rouen le soir venu, dans mon sac le Discours sur Shakespeare et sur monsieur de Voltaire de Giuseppe Baretti (Anatolia), le bilingue Poudre aux moineaux Dust for Sparrows de Paul van der Eerden, préface de Frédéric Pajak (Buchet Chastel Les Cahiers Dessinés Esad Strasbourg) et le trilingue Tarmini tungujortut Les bleus à l’âme Blå mærker på sjælen, poèmes choisis du Prins Henrik (Forlaget Atuagkat).

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                Le Prince Henrik du Danemark est donc un poète. Une photo en quatrième de couverture le montre en survêtement blanc, couvert de médailles, ressemblant plutôt à un entraîneur d’équipe nationale de bobsleigh. Mon exemplaire est orné d’une dédicace (ou d’un envoi comme il faudrait dire) : « Pour le Comte Jean d’Ormesson, souvenir fidèle, Henrik, Prince Consort, juin 2009 ».

    Je l’ai eu pour un euro chez Book-Off (ce n’est pas sympa, monsieur le Comte).

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    Titres des actualités Yahoo ce jeudi matin « La mort de Marie-France Pisier reste inexpliquée » « Toujours pas de traces du suspect » « France Télécom cherche à comprendre pourquoi » ou comment faire de trois faits-divers un seul, plus mystérieux.

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    Jeudi après-midi, je rentre d’avoir pris un café avec une ancienne Rouennaise devenue Clermontoise. Trois véhicules de fourrière enlèvent les voitures garées sur le quai Jean-Moulin pour faire place à la fête foraine des Deux Fois Six Heures Motonautiques de Rouen (ex Vingt-Quatre Heures Motonautiques).

    Valerie Fourneyron, Maire socialiste, a ménagé la chèvre capitaliste et le chou écologiste, plus de course la nuit, plus de croisement avec les péniches, mais à fond pendant deux fois six heures, de quoi espérer quand même un bel accident.

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