• Fermeture de l'une des deux librairies Galerie de la Sorbonne

                Ce mercredi à Paris, c’est toute une matinée à traîner dans le Quartier Latin à la recherche de livres épuisés à bas prix, je passe chez Joseph Gibert, chez Boulinier, chez Gibert Jeune et j’arrive enfin à l’une des deux librairies Galerie de la Sorbonne (occasions et soldes d'éditeurs), celle consacrée à la littérature, au cinéma, à la poésie, au théâtre et à la musique. J’apprends là, par des affichettes en vitrine, que c’est fini. La boutique de la place Paul-Painlevé ferme à la fin du mois, moins cinquante pour cent sur tout le stock (sauf pour la musique) ; l’autre, située rue des Ecoles, consacrée à la philosophie, à l’histoire, aux sciences humaines et aux beaux-arts, restant ouverte.

                Fichtre ! Encore un des endroits où j’aimais acheter des livres qui disparaît. Cela fait plusieurs dizaines d’années que j’en étais client. C’est la dernière fois que j’y pénètre.

                Je ne laisse pas passer l’occasion, achetant, entres autres ouvrages, …et vice-versa… de Philippe de Jonas (publié en mil neuf cent soixante-huit) et Duarté et Arabella de Pierre Kroupensky (publié en mil neuf cent soixante et onze), deux livres parus à l’enseigne du Terrain Vague, la maison d’édition que tenait alors Eric Losfeld.

                Lourdement chargé, je décide d’en rester là avec l’achat de livres. Je prends un café verre d’eau au Malongo Café de la rue Saint-André-des-Arts en feuilletant mes acquisitions de la matinée. Près de moi, quatre jolies demoiselles s’entretiennent d’images spéculaires et de molécules chirales ou achirales. A chacun ses plaisirs, comme dit madame Michu.

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