• Georges Perros et la politique

    Au lit avec elle, petit moment de lecture à voix haute, je pioche au hasard dans le volume trois des Papiers collés de Georges Perros.

    Des choses comme ça :

    La politique, ce devrait être résister à tout ce qui risque de dégrader l’homme dans son milieu intégral –mon voisin d’abord- sans référence aucune. Autrement dit, il est à peu près interdit d’en faire pour devenir député. Mais d’en vivre. De vivre cette résistance, oui. Avec les inconvénients qui s’ensuivent.

    Et aussi :

    Je ne suis ni de droite ni de gauche. Je suis dans la merde. Ça ne porte pas toujours bonheur.

    On parle de ce qu’on va faire demain, quel bulletin on va mettre dans l’urne pour les présidentielles. Il y a quelques jours, elle voulait Besancenot. Elle me dit maintenant qu’elle pense faire comme moi. Ça m’ennuie. Je n’aime pas influencer qui que ce soit. Elle me dit qu’il ne s’agit pas de cela, qu’elle est arrivée à la même conclusion par son propre raisonnement.

    Partager via Gmail Yahoo!