• Histoire plaisante mettant en scène une Sénatrice et une Conseillère Régionale de Seine-Maritime autrefois du même Parti

    Du temps qu’elles étaient à l’Udéheffe de François Bayrou, Catherine Morin-Desailly et Laure Leforestier étaient toutes deux Adjointes du Maire de Rouen, Albert (tiny), et je suppose qu’elles s’entendaient plutôt bien. Aujourd’hui, la première est Sénatrice centriste de droite et la seconde est Conseillère Régionale écologiste.

    En deux mille douze, une professeure d’anglais de l’agglomération rouennaise demande à ses élèves de faire une minute de silence à la mémoire de Mohammed Merah, le tueur de militaires et d’enfants juifs de Toulouse. Elle se fait exclure de l’Education Nationale. Un Rouennais, caché derrière un pseudonyme, commente l’évènement à sa façon, via Touitteur :

    « La dernière fois que le Rectorat s’est débarrassé d’un professeur d’anglais psychologiquement fragile, elle s’est retrouvée au Sénat. »

     Laure Leforestier retouitte cette blagounette. La Sénatrice porte plainte pour diffamation.

    La Police étant incapable de trouver l’auteur du message initial, la Conseillère Régionale est seule dans le prétoire de la quatrième chambre correctionnelle du Tribunal de Rouen, deux ans plus tard.

    L’avocat de Catherine Morin-Desailly réclame un euro de dommages et intérêts. La Procureure demande que cette somme soit portée à sept cents euros.

    Le jugement, rendu le dix-neuf février, relaxe la retouitteuse (pour une question de procédure, ce qui évite un jugement sur le fond).

    *

    Si elle avait connu l’effet Streisand, notre Sénatrice aurait laissé gazouiller.

    Partager via Gmail Yahoo!