• Kenneth Weiss à Rouen

                Parfait concert hier soir à l’Opéra de Rouen où était invité le claveciniste Kenneth Weiss qui sait si bien se dédoubler pour à la fois promener ses doigts sur le clavier et diriger l’orchestre d’une main précise. Trois valeurs sûres au programme : Händel, Haydn et Mozart (en mode enfant, avec son Galimatias musicum composé à dix ans), et une inconnue de moi : Marianna Martinez, qui tenait salon autrefois à Vienne.

                Un très bon moment vraiment, que j’avais pu anticiper grâce à l’ouverture au public d’une répétition, mercredi dernier. Kenneth Weiss au travail, rigoureux et décontracté, précisant tel ou tel point, répondant aux interrogations des musiciens munis de leurs deux outils fétiches : le crayon et la gomme, donnant quelques indications aux curieux installés dans les fauteuils d’orchestre.

                -Si c’est écrit forte, jouez forte, recommandait, cet après-midi-là, Kenneth White à l’orchestre.

                Un conseil qui m’en rappelle un autre, d’un écrivain à ceux qui veulent écrire : S’il pleut, écrivez qu’il pleut. Le meilleur conseil que l’on puisse donner.

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