• Les Chemins de la Danse par Europa Danse à l’Opéra de Rouen

    Ce mercredi soir, je suis en corbeille côté cour à l’Opéra de Rouen pour le retour de la troupe Europa Danse composée de jeunes gens de seize à vingt-cinq ans issus d’écoles professionnelles qui m’ont parfois fait passer de bons moments dans le passé.

    Ce n’est pas le cas cette année. Il semble qu’Europa Danse soit touchée par ce qu’on appelle la crise, seulement sept interprètes, à peine plus d’une heure de spectacle et une chorégraphe moins renommée que les années précédentes. Oui, cela sent la dèche.

    D’ennuyeux solos et duos se succèdent servant d’illustration à un cours sur l’histoire de la danse déversé en voix off (allusion subtile à La Voix de la télé réalité) soutenu par le visionnage de films sortis de la Fenêtre des Mémoires et de la Cinémathèque de la Danse. Le final est grotesque regroupant les sept dans le mélange des tenues qui furent les leurs auparavant.

    Sorti de là, après un cheminement dans les rues désertes, je me heurte à l’entrée de la mienne à un groupe de touristes cornaqués qui ne me laissent passer qu’avec mauvaise volonté. Un autre groupe est collé à ma porte. Leur guide est en train d’expliquer que ce sont surtout les petits qui sont hargneux, à qui je dis que je suis grand et le suis cependant, notamment quand je vois que même la nuit la ruelle est envahie par les troupeaux. Il s’ensuit une petite altercation avec ces clients de l’animation Rouen Médiévale By Night.

    *

    Plus moyen de réserver un billet de train par Internet en se le faisant envoyer à la maison si on n’a pas ce qu’on appelle (à tort) un téléphone portable (il y a quelque temps un fixe était encore admis).

    Pas moyen de réserver de chez soi une entrée au Grand Palais pour l’exposition Hopper si on n’a pas la même laisse électronique.

    It sucks.

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