• Montaure, Fresquiennes, Saint-Jean-du-Cardonnay, du soleil à la pluie

                Samedi matin, très tôt, il fait plus ou moins gris. Je prends le risque d’aller jusqu’à Montaure, au-delà de la forêt de Bord, dans l’Eure, pour le vide-greniers. Je fais bien car à l’arrivée le soleil est davantage présent. Rien de bien intéressant dans cette vente, pour ce que je cherche du moins, mais j’en reviens quand même le cœur à l’aise car j’y déniche un cédé des chansons bêtes de Bourvil, avec des chefs-d’œuvre comme Les Crayons, La Tactique du gendarme, C’est l’piston, A bicyclette, La Rumba du pinceau, En revenant de la revue, La Dondon dodue ou Le pêcheur au bord de l’eau. Des chansonnettes qu’elle et moi écoutions il y a peu sur les routes de Provence et qu’elle aura envie d’entendre à nouveau dès qu’elle repassera par chez moi, pour sûr.

                Dimanche matin, très tôt, le ciel est couvert et il pleuvine. Je me risque néanmoins du côté de Barentin, à Fresquiennes puis à Saint-Jean-du-Cardonnay, pour les vide-greniers qui se tiennent sur les terrains de foute. Là j’ai tort. Je ne trouve rien et il se met à vraiment pleuvoir. C’est quand même une jolie promenade à la campagne. J’écoute ce qui se dit sous les parapluies :

                -Tu sais, Sylvie, ça ne va plus avec sa fille. Figure-toi qu’une fois son fils, Bruno, il va au marché du Clos Saint-Marc et qu’est-ce qu’il voit ? Sa sœur main dans la main avec une fille.

                -Ah bon !

               -Et tiens-toi bien, quand elle en a parlé avec elle, sa fille lui a dit : Si je me suis mariée, c’était juste pour avoir un enfant, mais j’ai toujours aimé les filles.

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