• Présentation de la saison deux mille douze deux mille treize à l’Opéra de Rouen

    Ce mardi soir, je suis à l’Opéra pour la deuxième soirée de présentation de la saison deux mille douze deux mille treize, assis sur une chaise devant la scène, sans voisinage, ce n’est pas complet.

    Frédéric Roels, Directeur de la Maison, commence par excuser l’absence d’Alain Le Vern, Président de la Région Haute-Normandie, retenu par une réunion, ce qui nous permet d’échapper au discours du politicien. La suite est l’égrenage du programme que chacun(e) a en main, agrémenté de pauses musicales, d’entretiens, d’auditions de disques et de visionnages de vidéos. C’est assez ennuyeux.

    L’audace de l’année est la création mondiale de l’opéra Lolo Ferrari de Michel Fourgon, œuvre relatant la vie édifiante et tragique de l’actrice de porno à gros seins, une initiative déjà puissamment relayée par des médias locaux tout émoustillés.

    Pour le reste, je note la sempiternelle présence d’accentus, du Poème Harmonique, d’Oswald Sallaberger, de Thierry Pécou, de Christophe Queval, du Ballet de Hanovre, du Ballet de Genève, ce programme deux mille douze deux mille treize pourrait aussi bien être celui de l’année dernière ou celui de l’année prochaine, c’est dire s’il est rouennais.

    A l’issue, petits fours et champagne me sont comme une consolation, que je consomme entouré de coups de soleil de Pentecôte, en solitaire, mes rares connaissances ayant préféré la première de samedi dernier.

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    Quand même quelques venues d’artistes renommé(e)s à l’Opéra de Rouen la saison prochaine, ainsi la pianiste Vanessa Wagner et le violoncelliste Jean-Guihen Queyras. S'y ajoute le retour pour un soir d’Alexandre Tharaud mais hélas à une date où je serai ailleurs.

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    Donc je ferai l’abonné une année encore et retrouverai les autres, peut-être pas tous. Cette année, la disparition du mélomane caractériel prénommé Jean-Marie m’est restée inexpliquée (je me souviens de la fois où il avait presque frappé son voisin qui applaudissait entre les mouvements). Serait-il mort ? Pas sûr, la femme aux multiples chapeaux d’un galeriste bien connu ne fréquente plus l’Opéra, mais je la croise encore dans les rues de la ville.

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