• Soirée mexicaine avec Thierry Pécou à l’Opéra de Rouen

    Ce mardi soir Le Mexique est en fête à l’Opéra de Rouen, j’ai une place sur l’une des chaises devant la scène. Trop près, je le constate, pour bien voir le copieux matériel présent sur le plateau. Heureusement pour moi, le public est clairsemé et, à l’heure de la fermeture des portes, je peux reculer de plusieurs cases tout en prenant de la hauteur.

    Un responsable de la maison annonce, qu’après le concert, il y aura rencontre avec Thierry Pécou (Ensemble Variances), Gérard Lecointe (Percussions Claviers de Lyon) et la compositrice mexicaine Gabriela Ortiz.

    Ledit Thierry Pécou entre en scène avec sa chemise de maître de cérémonie et ses complices de l’Ensemble Variances. Il se met au piano pour la transcription faite par lui-même de Paseo de la reforma de Guillermo Diego, tonique musique qui met en train, puis est donné de lui-même pour violoncelle et piano Soleil-Tigre, bien applaudi aussi.

    Trois des membres de l’Ensemble Variances reviennent sur scène, accompagnés des quatre joueurs et de la joueuse des Percussions Claviers de Lyon. Thierry Pécou les suit, un micro en main, dont le fil le rejette soudain en arrière (rires dans la salle). Il reste digne, dit en quelques mots son attachement pour le Mexique, pays dont il fait peut-être sa première patrie, et se félicite de la présence de Gabriela Ortiz dont va être joué en création Rios.

    Cette musique exubérante réjouit et provoque même des applaudissements précipités. Gabriela Ortiz monte sur scène pour se faire applaudir.

    C’est l’entracte, pendant lequel la spectatrice quinquagénaire assise derrière moi téléphone à je ne sais qui pour raconter que c’est bien, qu’elle est contente d’avoir trouver une place tout près pour se garer et qu’elle n’aime pas trop marcher dans la rue le soir. Elle rappellera taleure.

    Le concert reprend avec L’Arbre à fleurs de Thierry Pécou, une commande à lui faite par les percussionnistes lyonnais qui terminent sur le même instrument (à nouveau des applaudissements intempestifs entre les deux parties) puis Danzón du même pour flûte solo (joué et dansée par Anne Cartel, beau succès) et enfin une nouvelle version de Tremendum, concerto carnaval pour piano, flûte, saxophone, violoncelle et cinq percussions, de et avec Thierry Pécou (on est arrivé au Brésil et ça déménage, comme on disait autrefois). Tout le monde revient sur scène pour l’applaudissement final et je rentre sans tarder et content, pas envie d’en savoir plus.

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    Le concert de ce soir aurait pu trouver place dans le programme de l’Année du Mexique si celle-ci n’avait pas été annulée par le gouvernement de là-bas suite aux déclarations fanfaronnes du Tout Puissant de la République qui n’a toujours pas réussi à faire revenir Florence Cassez en France.

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    Apparemment oubliée Florence Cassez. Sarko, le fat sot, se la garde peut-être sous le coude pour juste avant les élections. Sinon, ce sera à Fanfan la Tulipe d’agir.

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