• Taxé par le Crédit Agricole pour être abonné à l’Opéra de Rouen

    A mon retour de vacances, je trouve une lettre du Crédit Agricole signée « Votre directeur d’agence ».

    Il s’agit de mon abonnement à l’Opéra de Rouen, lequel est prélevé mensuellement sur mon compte depuis plusieurs années. Mon directeur d’agence, rue Jeanne-d’Arc à Rouen, m’apprend que « conformément à nos conditions générales de banque, qui vous ont été adressées, la mise en place de cette autorisation de prélèvement donne lieu à une facturation unique de 8.25 euros. »

    Mardi de la semaine dernière, je franchis la porte de cette agence bancaire et demande à une guichetière de quoi il retourne, pourquoi suis-je maintenant obligé de payer pour un prélèvement qui court déjà depuis de nombreuses années. Elle n’en sait fichtre rien. Elle fait des photocopies de mes documents. Elle va se renseigner et me téléphoner pour me dire ce qu’il en est.

    Elle ne me téléphone pas.

    Ce mardi, je pousse à nouveau la porte du Crédit Agricole de la rue de la Jeanne et tombe sur le même genre de guichetière ignorante. Comme je m’énerve un peu arrive un employé compétent. Il m’apprend qu’il s’agit d’une nouvelle réglementation commune à toutes les banques. Tous les prélèvements qui ne sont pas de première nécessité (eau gaz électricité) sont désormais taxés.

    -Si vous aviez un compte service, ajoute-t-il, ce serait gratuit.

    -Et je suppose qu’il est payant votre compte service, combien ?

    -Un peu plus de trois euros par mois.

    Je lui fais remarquer qu’il faudrait être simple d’esprit pour payer plus de trente-six euros par an pour économiser huit euros vingt-cinq.

    Je lui dis aussi que client du Crédit Agricole depuis quarante ans, je commence à en avoir marre de cette banque. Il me dit que les autres banques sont pareilles. Je le sais.

    -C’est pourquoi toutes celles de la rue Jeanne-d’Arc sont maculées de peinture à chaque manifestation, lui dis-je en lui souhaitant une bonne journée.

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