• The Puppini Sisters au Rive Gauche à Saint-Etienne-du-Rouvray

    Mardi fin d’après-midi, décidé à en savoir un peu plus sur mon oreille gauche bouchée, j’entre chez mon médecin (mal)traitant et y trouve deux jeunes femmes, l’une masque sur le nez. Je m’assois le plus loin possible puis comprends que j’en ai pour un moment et attendre je ne veux pas surtout en côtoyant le virus de la grippe Hache Un Haine Un.

    Je quitte les lieux, rejoins ma voiture et pars pour Saint-Etienne-du-Rouvray. Au célèbre rond-point des vaches, je tourne à gauche et me gare devant Electro Dépôt où j’achète un rasoir électrique et un chargeur de piles en remplacement des miens en panne puis traverse la rue. A la solderie Babou, je file droit au bac à chaussettes et, pour ne pas avoir à y revenir de sitôt, j’en prends trente paires, noires évidemment.

    En attendant qu’il soit l’heure du spectacle des Puppini Sisters au Rive Gauche, j’achète une plaque de chocolat au Mutant et la mange dans ma voiture en écoutant sur France Cul l’hommage rendu à Alain Crombecque, directeur du Festival d’Automne, mort le matin même d’un arrêt cardiaque, peut-être (laisse entendre l’un des invités) d’avoir mal vécu l’audit (comme ils disent) demandé par le pouvoir.

    Bien longtemps que je ne suis pas venu au Rive Gauche, impossible de m’y abonner les années précédentes, maintenant les choses se font par courrier et donc m’y revoilà, bien placé en Heu Deux, attendant que se pointent les sœurs Puppini.

    C’est Prince Charles qui m’a amené là. Il les aime bien, ces trois sœurs  Encore que je me demande si je peux lui faire confiance car quand il a appris que Valéry Giscard dans un roman racontait sa liaison (c’est comme ça qu’on dit) avec Princesse Diana (mais il n’a pas eu à passer un oral chez Téheffun pour avouer que c’est faux), il a dit, Prince Charles, comment cela aurait-il pu être possible à cette époque elle avait vingt-trois ans et lui cinquante-huit, j’en connais une que ça a fait rire aussi.

    Trois musiciens se mettent en place en fond de scène, guitare, batterie, contrebasse, puis les trois filles entrent en scène, robes rouges à jupe fendue et chaussures assorties à talon haut. Le numéro de musicaule inspiré des Andrews Sisters peut commencer et il a raison, Charles, ça vaut le coup. Elles chantent bien les trois filles, des vieilleries revisitées mais aussi des chansons de Kate Bush, Gloria Gaynor, Blondie et autres, s’aventurant même, après l’entracte et un changement de tenue, chez Plastic Bertrand.

    Je passe donc une bonne soirée avec ces Puppini Sisters pulpeuses comme Betty Boop (surtout l’une). Oh, Stefanie, you’re so sexy !

    Partager via Gmail Yahoo!