• Un dimanche entre marché du Clos Saint-Marc et repas familial au bord de l’Iton

    Etre à neuf heures du matin au marché rouennais dominical du Clos Saint-Marc évite d’y subir les distributeurs de tracts pour les municipales, massés une heure plus tard au même endroit, se légitimant les uns les autres pour une élection qui n’intéresse qu’eux. En revanche, cela fait courir le risque de croiser les bizarres et les doux dingues de la ville. Elle n’en manque pas et ils se lèvent tôt.

    Je ne suis ici que pour les livres, nombreux eux aussi, mais pas un seul pour moi. Une vendeuse clandestine de fleurs propose les premières jonquilles. J’en achète deux bouquets dont l’un pour ma fille à qui je l’offre trois heures plus tard, ayant rejoint le bord de l’Iton où je suis invité à fêter mon anniversaire.

    Au retour, je trouve deux voisines devant la porte donnant sur le jardin, le nez en l’air, observant le porche de l’entrée. L’une m’apercevant m’appelle. C’est ainsi que je découvre qu’une nouvelle fois il y a une fuite d’eau dans ma salle de bains, ce qui me vaut, la nuit venue, de rêver que miné par les eaux mon appartement s’écroule.

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    Une semaine de vacances d’hiver pour mon boulanger de la rue du Général-Leclerc, « sacrifié mais pas résigné » comme on le voit.

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    Il existe à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) une impasse de l’Avenir au numéro treize de laquelle j’ai vendu un livre.

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