• Un mauvais rêve de rentrée

    Rêvé d’école cette nuit, d’un inspecteur qui voulait me faire croire que j’avais encore une année à faire avant la retraite. Quel soulagement au réveil et des pensées pour celles et ceux qui ne pourront y échapper.

    Pire que la rentrée, il y avait pour moi la journée de pré-rentrée, cette réunion avec les collègues (comme on dit) où je devais faire bonne figure, ne pas montrer à quel point je me faisais chier (pour être vulgaire).

    Cette pré-rentrée est l’une des conséquences fâcheuses des idées ayant eu cours dans les années Soixante-Dix, tout comme les conseils d’école avec le comité de parents et les réunions de rentrée parents/enseignants dans chaque classe, autres occasions de monumental ennui.

    Pendant quelques années, au tout début de ma carrière (comme disent certains), j’ai connu une école sans pré-rentrée, sans comités de parents, sans conseils d’école, sans réunions parents et enseignants. Tout allait aussi bien.

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    Rentrée politique également, consternante comme d’habitude. Quels malins, ces Communistes : dans les bagages du tribun Mélenchon quand il s’agit de faire plus de deux pour cent des voix aux élections nationales et dans les valises des Socialistes quand il s’agit d’avoir des élus aux élections locales. Et quel naïf, ce Mélenchon, de ne le découvrir que ce ouiquennede.

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    Message de l’un de mes fidèles lecteurs : le clochard rouennais figurant dans Le chanteur muet des rues, photographié à Paris en deux mille six par François-Marie Banier, ne boit ni champagne, ni mousseux, mais du cidre.

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    Ce que je vérifie en le croisant ce mardi matin rue de la Jeanne près de La Poste, une bouteille de cidre Beaupré (importé du Québec) à la main.

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