• Une journée Graffi’Tif

    Ce mardi est partiellement dévolu aux nécessités.

    Le matin, je pousse la porte du syndic de copropriété afin de demander l’enlèvement des graffitis qui salissent les murs de ma demeure : des dessins de petit bonhomme dans un premier temps, dus à l’un des branlotins qui fréquentent l’appartement du dernier étage de l’autre côté de la ruelle, l’un des invités de la fille de la propriétaire (quand cette dernière n’est pas là, la souris danse), auxquels s’ajoutent dans un deuxième temps, des gribouillis disgracieux, dus à je ne sais qui, encouragé par les premiers. « On va faire le nécessaire » me dit la jeune femme de l’accueil.

    L’après-midi, je pousse la porte du petit salon de coiffure déjà fréquenté ponctuellement quand celle qui me coupait les cheveux était à New York. Désormais, il va me falloir en devenir un client régulier. L’endroit ne porte pas un nom ridicule du genre Diminu’Tif. Il se nomme Figaro. J’en ressors un peu rafraîchi et avec une carte de fidélité.

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    Parmi les mails du jour, l’un d’une troupe de théâtre qui me vante ses « spectacles clownesques, familiaux et éthiques ». Trois adjectifs comme autant de raisons pour moi de fuir.

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    Osez le féminisme veut des femmes enterrées au Panthéon. Plein de monde pour applaudir ou du moins pour trouver que oui quand même il faudrait un peu rééquilibrer entre femmes et hommes chez les illustres.

    Personnellement, j’ai un autre point de vue : tout le monde dehors. Osons vider le Panthéon.

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    Je ne suis pas loin de créer une pétition pour que Victor Hugo retrouve Léopoldine au cimetière de Villequier.

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