• Valentinant tous les deux sous l'œil du Tigre

    Que la Saint-Valentin soit cette année un dimanche, qu’elle coïncide avec le Nouvel An chinois, quoi de mieux pour faire la fête avec elle dès le samedi soir.

    Elle arrive de Paris avec un sac de chez les frères Tang et j’ai trouvé le complément à Rouen chez Intermarché, mais la priorité n’est pas à la cuisine. C’est sous la couette que nous valentinons tous les deux.

    Elle m’offre ensuite une très belle édition que l’on ferme avec un ruban noir des dessins érotiques de Klimt (parue au Chêne en deux mille huit) et je lui offre Amour et désir, anthologie de trois cents photographies consacrées à ces sujets choisies par William A. Ewing (parue chez Assouline en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf) ainsi que deux vêtements, dont l’un ne lui plaît pas du tout mais dont elle fera quelque chose, me dit-elle.

    Le point commun entre la fête chinoise et la fête de l’amour, c’est le gingembre. Nous en usons abondamment. En fond sonore tournent les trois cédés de Klaus Nomi Klaus Nomi, Simple Man et Encore. Le titre du dernier opus est notre programme pour la suite.

    *

    Une fleuriste à Paris un jour de Saint-Valentin, je m’en souviens :

    -Certains hommes m’achètent deux bouquets, un petit pour leur femme, un gros pour leur maîtresse.

    *

    De Jacques Lacan, cette subtile définition de l’amour, entendue l’autre semaine sur France Cul : « Aimer, c’est donner ce qu’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas. »

    Partager via Gmail Yahoo!