• Vernissage de l’exposition rouennaise de Valérie Mréjen (Meilleur Souvenir) à l’Espace 180

    Valérie Mréjen, je connais bien sa littérature, combien délectable, mais qu’en est-il de ses travaux de plasticienne et de vidéaste ? Je vais voir ça, profitant ce jeudi soir du vernissage d’une exposition d’icelle intitulée Meilleur Souvenir à l’Espace 180, petite annexe de l’Ecole Supérieure d'Art et Design Le Havre-Rouen (anciennement Ecole des Beaux-Arts) située rue Martainville.

    Il y a déjà pas mal de monde lorsque je m’y pointe à dix-huit heures trente. Beaucoup sont dehors à fumer, boire et discuter comme d’habitude. Dans la salle, de vieilles télés à tube cathodique posées sur des tables d’école diffusent des vidéos de l’artiste que l’on peut regarder en s’asseyant sur des bancs. Au mur sont fichées à angle droit des cartes postales porteuses au dos d’un message brouillé. N’ayant pas envie de débrouiller cette affaire, ni de m’asseoir sur un banc pour regarder la télé comme un veau, je ressors.

    Une plateau sur tréteaux est installé dans l’entrée de l’aître Saint-Maclou, couvert de manger bien amélioré par rapport aux chips habituelles : plateaux de charcuterie et de fromages, pains spéciaux. Pensant que le vin a lui aussi gagné en qualité, je demande un verre de sancerre. C’est du rouge et hélas, il est aussi mauvais que par le passé. Quelques quinze minutes après en être parti, je suis de retour chez moi.

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    Dans ma bibliothèque Mon grand-père, L’Agrume, Eau sauvage, publiés chez Allia, trois textes autobiographiques de Valérie Mréjen dont le nom rime avec écrivaine et qui pourrait s’en tenir à ça.

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    Certes je l’avais déjà, mais un Passe-Temps de Léautaud à six euros cinquante, édition de mil neuf cent vingt-neuf, en vitrine ce matin au Rêve de l’Escalier, cela ne se refuse pas, ne serait-ce que pour faire mentir l’adage en couverture : « Les bons livres ne se vendent pas ».

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