• Bertran Berrenger, galette et Chardonnay

    Légère ivresse à l’arrivée au musée des Beaux-Arts, un drapeau tricolore en noir et blanc flottant au dessus de la porte d’entrée, cela dû à Bertran Berrenger et non aux effets de l’alcool, quelques Rouennais se sont plaints; Albert (tiny), maire, a tenu bon.

    Un peu de subversion donc en exposition temporaire, sous la signature conjointe Bertran Berrenger, duo de fouteurs de merde muséal, aujourd’hui l’entrée est gratuite, c’est le premier dimanche du mois.

    Un petit tour dans la pseudo salle d’attente de gare où ne sont affichés que des trains annulés ou en retard, un bonjour à la fausse immobiliste dont la sébile s’emplit de pièces, voici maintenant l’immense tableau de Jules-Alexandre Grün Un vendredi au Salon des Artistes français présenté à l’envers. Dans les salles voisines, un mur d’escalade tout à fait grimpable, un téléviseur tourné vers le mur, une série de photos d’agents du musée une lampe torche dirigée vers le visage, un siège sonore composé d’enceintes acoustiques, on y peut tenir à deux..

    A l’étage, deux vidéos musicales, joueur de guitare sans guitare et pianiste avec piano sur monte-charge, un cube suspendu composé de six tableaux de l’Ecole de Rouen, signés Charles Fréchon, Henri Vignet, Paul Mascart et Robert-Antoine Pinchon, la meilleure présentation que l’on puisse faire de ces croûtes locales, et un autre cube, posé sur le sol, fait de tableaux de classe, des craies à la disposition des visiteurs, c’est la moment de laisser un message significatif: « Vive la galette et vive le Chardonnay » accompagné d’un cœur où se nichent deux initiales.

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