• Ce mystérieux « dimanche en province » dont parlent les Parisiens

    Dimanche d’après Noël, je remets le pied dans les rues de Rouen et vais voir à quoi ressemble le marché du Clos Saint-Marc. Il n’est que l’ombre de lui-même.

    Je le délaisse et, par les rues vides, rejoins la bouquinerie du Rêve de l’Escalier pour laquelle il n’y a pas de dimanches en décembre. Le hideux cône métallique qui tient lieu de sapin devant la boutique est cassé en deux. La faute à des fêtards qui l’ont escaladé. Le maître des lieux m’explique que ça arrive chaque année.

    Je songe à celle qui doit me rejoindre ce soir, actuellement prête à grimper dans un train pour Paris afin d’y travailler à la Bépéhi, puis cherche une boulangerie ouverte.

    Une amie du réseau social se demande à quoi ressemble ce mystérieux « dimanche en province » dont parlent les Parisiens. Je ne le sais que trop bien.

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    Temps de fêtes, temps vide, temps perdu. Côté livres qui traînent par terre, je range, je note, je revends (du moins j’essaie).

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    Dans L’Art de marcher (Actes Sud), Rebecca Solnit évoque les guides de randonnées pédestres anglais classiques ou subversifs (tel l’itinéraire tracé au travers de différentes propriétés privées par Terry Howard, un habitant de Sheffield qui défend le droit des promeneurs d’aller et venir librement).

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