• Cherchant des critiques de Tirez la langue Mademoiselle d’Axelle Ropert

    Encore étonné d’avoir été apparemment le seul l’autre soir à l’Omnia à trouver mauvais le film d’Axelle Ropert Tirez la langue Mademoiselle, je cherche, maintenant que le film sort officiellement en salle, des critiques autorisées. Je tombe sur celle de L’Express, signée Christophe Carrière :

    « C'est qu'ici rien n'est laissé au hasard. Sûr que toutes ces portes qui s'ouvrent et se ferment signifient quelque chose. Quant à celles qui coulissent (il y en a !)... Voilà le cas typique du film d'auteur français qui pense mais qui ne réfléchit pas. Qui croit dire des choses mais qui brasse du vide. En deux mots comme en cent, qui ennuie. »

    Ben voilà, me dis-je, mais juste après j’en trouve une autre de L’Express, signée Xavier Leherpeur :

    « Une grâce de mise en scène qui ressemble à son auteur, réservée mais affirmée, où le creux, le délié et l'esquisse (choix d'écriture de quasi-résistance à une époque de surlignement scénaristique) contrastent les ambiguïtés, intensifient les silences et intensifient les troubles de ses personnages. Une ambition complétée et optimisée par sa manière de filmer ses acteurs (sublime trio tout en complémentarité de corps et de tonalité) à la fois frontalement et pourtant légèrement à la dérobée, donnant sans cesse à leur jeu un contrepoint délicat et une opacité supplémentaire. Après La famille Wolberg, Axelle Ropert fait mieux que tenir ses promesses, elle les sublime. »

    Ce complimentage surligné me laisse sur le cul.

    *

    Au Son du Cor, on parle encore des vacances : « En Thaïlande, il y a des pauvres mais tu vois pas la misère comme ici. Ils sont heureux là-bas. C’est un pays tropical. T’as juste à monter dans les arbres pour avoir de la nourriture. »

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