• Cinéma du Sud

    Jamais encore, depuis douze ans qu’il existe, n’avais mis les pieds dans ce Festival des Cinémas du Sud, jamais tenté par la programmation, trop de bonnes intentions, trop de bons sentiments, mais cette année avec le temps dont je dispose, je m’y risque cette après-midi au Gaumont République pour voir un film taïwanais de Yee Chih-Yen Blue Gate Crossing, une histoire de fille qui ne sait pas encore si elle aime les filles ou les garçons.

    Eh bien, une salle remplie de branlotins et de branlotines, l’équivalent de plusieurs classes, conduits là par une seule professeure, et perdus dans cette masse quelques spectateurs venus là de leur propre initiative et le regrettant déjà.

    Bruits divers, rots, pets, sonneries de téléphone, gloussements, imitation de la langue chinoise, déplacements, ricanements à propos des broute-minous, une spectatrice excédée s’insurge :

    -Vous n’êtes pas chez vous devant votre télé !

    Peine perdue et l’enseignante se garde bien d’intervenir.

    Et le film dans tout ça ? Une oeuvrette gentillette.

    On ne m’y reprendra plus. Cela dit si le souci était de remplir la salle pour se prévaloir d’une bonne fréquentation et continuer ainsi à bénéficier de subventions, ce festival est une réussite.

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