• Concert Mayra Andrade, à Rouen, au Hangar Vingt-Trois

    Jeudi soir, je me pèle sur la parquigne du Hangar Vingt-Trois à attendre avec quelques autres que le sympathique vigile d’Universal Security (c’est le même qu’au Cent Six, ici il ne fouille pas, là-bas oui) donne l’autorisation d’entrer. Ensuite une longue station debout avant que l’on puisse s’asseoir et enfin je m’installe au centre du quatrième rang pour voir et ouïr Mayra Andrade que je ne connais pas. Je sais juste que c’est de la musique du Cap Vert et j’aime bien Cesaria Evora.

    Ce n’est pas la même chose. C’est de l’assez banale musique du monde (comme on dit), pas désagréable, pas excitante non plus. Je ne sais pas ce qu’elle raconte, les deux chansons en français sont des bluettes.

    Elle est jolie sur la photo de ses affiches, Mayra Andrade, les cheveux au vent. Sur scène, ils sont sévèrement tenus en arrière et comme d’habitude, il faut taper dans ses mains et chanter la la la « Allez, nous dit-elle, les Suédois y arrivent bien, les Rouennais devraient y arriver ». Si je veux et je n’ai pas envie ce soir.

    Une demi-douzaine de Capverdiennes sont là pour danser devant. D’autres aussi ont envie de bouger mais le temps de se décider et de s’agglutiner dans la fosse, c’est la fin du concert, le moment où l’artiste devient intimiste, seule avec le guitariste puis seule avec une guitare. A ce moment-là, elle fait de jolies choses avec sa voix, de quoi donner envie de l’entendre dans un autre cadre, sans les sempiternelles percussions et guitares électriques de la musique du monde.

    Je tente de rejoindre le mien avec ma petite voiture, un peu déçu, et énervé d’avoir tant de mal à m’extraire du chaos automobile. Le foutoir ne s’arrange pas dans le secteur depuis l’ouverture du cinéma Pathé aux Docks. Quant aux transports en commun, il est trop tard et de toute façon ils ne passent pas par là.

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