• Concerts Askehoug, Dirty Smellers, Sophia Lorenians aux Terrasses du Jeudi rouennaises et rencontre avec les bradeurs d’Eblouissants Reflets

    Rouen en est à sa pénultième soirée de jeudi avec terrasses musicales, où aller ? me dis-je peu enthousiasmé par le programme. Au plus près, place de la Cathédrale, devant la Brasserie Paul où monte sur scène Askehoug. C’est de la chanson française (comme on dit), un garçon un peu trop sûr de son talent et deux musiciens l’accompagnant, « Bonjour Rouen ». Pour ma part, c’est au revoir au milieu de la deuxième chansonnette. Je rejoins la place de la Pucelle et ses nombreux bars. Là jouent The Dirty Smellers, qui font dans le ska et le reggae, musique à chapeaux, « Ça va Rouen ? ». Je reste le temps de deux morceaux et reviens près de la Cathédrale, devant le Bar de la Flèche pour The Sophia Lorenians, trio de musique funk, « Ça va Rouen ? ». Cela plaît à certaines filles et à Radio Nova. Je reste néanmoins qu’au bout.

    En rentrant, je croise rue Saint-Romain quatre filles et garçons distribuant des flayeurs pour Eblouissants Reflets, l’exposition impressionniste de Laurent le Fabuleux au Musée des Beaux-Arts

    -Il y a des entrées gratuites, me dit une petite blonde.

    -Gratuites ? J’ai entendu parler d’une entrée offerte pour une entrée payante.

    -Oui, c’est ça.

    -Ce n’est donc pas un succès, cette exposition, si vous êtes obligés de solder à moins cinquante pour cent et même d’aller chercher les éventuels visiteurs dans la rue ?

    -On ne peut pas encore le dire, me répond un garçon brun pas rasé, la durée d’ouverture est plus grande qu’il y a trois ans.

    -Oui, mais quand je passe devant le Musée je ne vois jamais de file d’attente sur l’esplanade comme c’était le cas la fois précédente.

    -Ce n’est peut-être pas à la hauteur des espérances, finit-il par me dire.

    *

    Le matin de ce jeudi, au marché du boulevard Clemenceau, un livre que nul ne me dispute : L’Institutrice. Il me rappelle le métier. Je l’achète cinq euros. L’auteur en est Bruce Morgan. C’est une bande dessinée publiée par Dynamite dans la collection Outrage de Bernard Joubert. « Qu’est-ce que tu crois ? Je t’ai fait jouir dans ma bouche exprès, parce que ça fait des semaines que j’ai envie de connaître le goût de ton foutre ! » «  Mais Valérie… tu es vicieuse. »

    J’ai connu une Valérie institutrice mais ce ne n’était pas elle. Quant à celles avec un autre prénom, elles ne lui ressemblaient pas non plus (ou alors elles cachaient bien leur jeu).

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