• Des filles perdues pour mon anniversaire

                J’écoute l’autre soir l’émission de Laurent Goumare sur France Culture. Melinda Gebbie est l’une des invité(e)s. Il est question de ce qui a failli arriver à la traduction française de la bande dessinée Lost Girls signée d’elle-même et d’Alan Moore.

                Avant parution, les Editions Delcourt montrent cette bédé à l’avocat Emmanuel Pierrat qui leur répond que publier cela en France équivaut à se suicider.

                Delcourt, effrayé, s’apprête à renoncer. Heureusement, l’un de ses amis parvient à le convaincre qu’il faut passer outre l’avis de l’avocat censeur.

                Aujourd’hui, malgré Emmanuel Pierrat, Filles Perdues est dans toutes les libraires.

                Comme c’est bientôt mon anniversaire et que j’ai envie de me faire du bien, je me rends de ce pas à la Fnaque où je m’offre cette histoire sulfureuse aux illustrations somptueuses.

                En trois cent dix-sept pages, Alice (du Pays des Merveilles), Wendy (du monde de Peter Pan) et Dorothy (du Royaume du Magicien d’Oz), ayant toutes trois un peu grandi, en font de bien belles au gré de l’imagination débridée d’Alan Moore et de Melinda Gebbie.

                C’est qu’Alice est réellement passée de l’autre côté du miroir, en compagnie de Wendy et de Dorothy. Dans un hôtel plutôt particulier d’Autriche, peu avant la Première Guerre mondiale, les trois filles perdues se livrent à des ébats sexuels de toute nature. Il y a là de quoi me contenter pour un moment.

    Partager via Gmail Yahoo!