• Deux mille huit : le nom qu'ils méritent

                Une seconde supplémentaire pour aller au bout de deux mille huit, de quoi s’embrasser plus longtemps sous le gui, pour celles et ceux qui en sont capables, sans doute pas les branlotins et branlotines que je côtoie à l’Echiquier, qui ne savent si la fête ce sera chez Thomas ou chez Lucie mais où que ce soit, il s’agit de se soûler à fond.

                Evidemment, deux mille huit qui s’achève et deux mille neuf qui s’annonce ne peuvent que les désespérer, elles et eux qui buvaient déjà avant.

                Cette crise financière et économique m’évite au moins d’entendre le Tout Puissant de la République dire que pour gagner plus, il faut travailler plus. Le travail disparaît un peu plus chaque jour. Ce pourrait être une bonne nouvelle mais étant donné le fonctionnement de la société, c’est le nombre de pauvres et de malheureux qui augmente.

                Celui qui nous gouverne peut continuer à s’agiter, je vois bien qu’il ne sait pas quoi faire pour contenir les effets de l’action des financiers sans scrupules, qui sont par ailleurs ses amis, et qu’il a peur.

                Ces anonymes malfaisants qui agissent dans l’ombre, mobiles et invisibles, débranchant les usines les unes après les autres, saccageant la vie des plus faibles, j’ai le mot pour les qualifier : des terroristes.

                Curieusement, aucun juge ne s’intéresse à eux.

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