• Deuxième anniversaire de ce Journal de bord

                Deux ans qu’ici, quasiment chaque jour hormis les absences pour vacances, je narre une partie de ma petite vie. C’est une addiction inquiétante, Un homme sain, à l’esprit sain, solidement posé, solide dans la vie, n’écrit pas, ne penserait même pas à écrire, écrit Paul Léautaud. C’est aussi une addiction plaisante, permettant, comme dit Cesare Pavese, de parler tout seul et parler à une foule.

                Je ne sais pas grand-chose de la foule qui me lit. Je peux la chiffrer grâce aux statistiques de la maison Overblog : en septembre, autour de cent soixante visiteurs et visiteuses en moyenne chaque jour, en octobre autour de cent dix. Ce n’est pas que j’aie brusquement perdu cinquante lecteurs et lectrices, c’est qu’Overblog a changé sa méthode de calcul. Pour des raisons obscures, celles et ceux qui me lisent via le flux Air Esse Esse ne comptent plus. Voilà pour la quantité. Pour la qualité, j’en sais moins encore.

                Quoi qu’il en soit, ce nombre de lectrices et lecteurs croît régulièrement. Certain(e)s arrivent ici par hasard après avoir tapé sur Gougueule le nom de quelqu’un(e) dont je parle. D’autres, toujours via ce moteur de recherche ou un autre, pour avoir posé une question du style : « Où exposer des peintures à Berck ? », « Comment soigner un talon douloureux ? », « Qui a déjà vendu chez Boulinier ? », « Pour quelle raison Léo Ferré a composé son Requiem ? », « Où trouver une fille nue à Rouen ? ». La curiosité humaine est multiple et insatiable.

                Il en est même un(e) pour se demander « Qui est Michel Perdrial ? »

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