• Douville-sur-Andelle, Val-de-Reuil, c'est la reprise des vide-greniers

                Premier mars, premiers vide-greniers, je roule dans le brouillard, sans copilote mais avec espoir, vers Douville-sur-Andelle, village de l’Eure.

                Arrivé et garé dans le sens du départ, je découvre ce trou perdu dont les arbres sont envahis par le gui et les oiseaux gais. Des deux côtés de la route principale sont installés les déballages où figurent beaucoup de cochonneries des plus anciennes. Pas mal d’habitant(e)s du lieu semblent ignorer savon et champouin. Je ne reste pas longtemps, ne trouvant aucune occasion de dépenser mon argent.

                Je mets le cap sur Val-de-Reuil, contournant pour cela le village, qui est interdit à la circulation. Je passe ainsi devant les restes de l’abbaye de Fontaine-Guérard et les ruines de l’usine Levavasseur, dont je regrette à chaque fois qu’on ne puisse approcher davantage.

                Val-de-Reuil, je connais bien pour y avoir vécu sept ans, rue du Pas des Heures, au numéro trente-sept. Ce dimanche, je tourne à droite en direction du Parc des Sports, lequel à l’approche devient Parc Olympique des Sports. C’est un vaste ensemble des gymnases, de stades et de terrains pour suer. Val-de-Reuil est aux mains de la gauche sportive depuis son origine. Le premier maire, Bernard Amsalem, persécuté par la Cour des Comptes, s’est métamorphosé en Président de la Fédération Française d’Athlétisme. Je vois ce matin qu’il donne son nom à un gymnase, sans même attendre d’être mort.

                Je n’en dis pas plus, je suis là pour faire une ou plusieurs bonnes trouvailles mais après avoir erré un moment là où d’ordinaire les sportifs et sportives garent leur voiture, c’est bredouille que je rentre à Rouen, ville morte comme chaque dimanche.

                Après déjeuner, je  tente de trouver la vie au Musée des Beaux-Arts dont c’est jour d’entrée gratuite. Elle y palpite, quelques jolies jeunes filles dans les salles et dans Le Bain de Diane de François Clouet, revenu. Dommage que celle qui me manque choisisse ce moment pour me téléphoner, comme me l’apprend le répondeur à mon retour.

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