• Du hasard, des liens et des commentaires

    Celle qui passe la semaine à Paris me téléphone ce mercredi soir :

    -Je viens de lire ton texte. C’est incroyable. Tu sais où je suis allée ce matin ? Chez le Tampographe. Comment tu fais pour être ainsi dans mes pensées ?

    C’est en effet un hasard curieux, d’autant que l’idée d’écrire sur ce sujet m’est venue brutalement mercredi matin. Peut-être est-ce elle qui prend le contrôle de mon cerveau.

    Elle me raconte que le Tampographe Sardon s’est montré à la hauteur de sa réputation.

    -Je peux entrer ? lui a-t-elle demandé.

    -Vous êtes déjà entrée, lui a-t-il répondu, mais c’est pas ouvert et je vous préviens je suis de mauvaise humeur.

    Il n’empêche qu’ils ont discuté pendant une heure et demie. Elle a ainsi appris que le matin même, il avait supprimé son nom personnel du réseau social Effe Bé, avant donc que mon texte y circule grâce à certain(e)s de mes « ami(e)s » dont l’une écrit en commentaire « Si Michel Perdrial a un défaut, c'est de ne pas mettre de liens dans ses posts ».

    « Les liens attachent, les liens se défont », lui réponds-je.

    Je ne suis pas un blogueur, je ne mets pas de « posts » en ligne, je me sers juste de cet outil pour publier mon Journal sans intermédiaire. Ma seule intention (ou ambition) est littéraire. Il n’y aura donc jamais de liens vers quelque site que ce soit dans mes textes et pas davantage la possibilité de les commenter (j’ai trouvé il y a quelque temps une formule qui résume bien ma pensée : tout commentaire affaiblit le texte qu’il commente).

    *

    Les liens attachent, les liens se défont ou se cassent, ce pourquoi avec celle qui me tient la main on ne s’est rien promis.

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