• Emmanuel Lagarrigue et Véronique Boudier à l'Ecole des Beaux-Arts de Rouen

                Première fois que je reçois une invitation à  bien vouloir honneur de ma présence une exposition de l’Ecole des Beaux-Arts de Rouen avec en entête les noms de Valérie Fourneyron, Députée Maire et de Laurence Tison, Ajointe au Maire, chargée de la Culture et du Spectacle Vivant.

                La culture avec ou sans majuscule, je ne sais pas très bien ce que c’est mais que la nouvelle municipalité n’y inclut pas le spectacle vivant (avec ou sans majuscules), je trouve ça étrange.

                Quoi qu’il en soit, à l’heure où j’y suis je ne vois là ni la maire ni l’adjointe. Peu de monde me tient compagnie dans les deux salles de la grande galerie. Quelques beauzarteux et beauzarteuses et quelques invité(e)s comme moi, après avoir parcouru l’univers visuel de Véronique Boudier et l’univers sonore d’Emmanuel Laguarrigue, n’ont d’autre choix que de sortir. Nul imprimé n’est là pour expliquer le propos des deux artistes. C’est du vernissage à bas bruit. Il doit y avoir un bar quelque part mais le vin qu’on y sert je le connais.

                Emmanuel Laguarrigue présente Impressions chosen from another time une installation qui me fait songer à celles de Claude Lévêque vues récemment à la galerie Mennour à Paris : des cubes métalliques, des néons, des baffles grandes et petites, dont certaines s’embrassent sur la bouche, et du son (musique et voix superposés) en boucle.

                Véronique Boudier présente Tu tu une installation vidéo de trois grands écrans sur trois murs différents où est projeté en décalage le même film montrant les évolutions gracieuses d’une danseuse en tutu et masque du genre de ceux utilisés dans les cérémonies sadomaso.

                Le premier comme la seconde travaillent sur la répétition, aussi, me dis-je, tu peux rester longtemps à écouter ou à voir la même chose, si t’es têtu, sinon tu te tues…euh… sinon tu te tires. C’est ce que je fais.

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