• Epiphanie et petit tour au Musée des Beaux-Arts de Rouen

    Première galette à la frangipane ce samedi midi avec celle qui est arrivée deux heures plus tôt à Rouen, un modèle pour quatre dont on devait garder la moitié pour le lendemain mais nous ne sommes pas raisonnables, une part en entraîne une autre et c’est elle qui a la fève. Oh ma Lou/ Oh ma Lou/ Oh Marilou/ J'aim' tes deux/ Seins, tes yeux/ Et ta fève, chante Bashung sur le cédé qu’elle m’a offert pour le Nouvel An et qui tourne en boucle pendant le repas.

    Le lendemain matin, nous passons par le marché et allons prendre une boisson chaude au café Le Clos Saint-Marc. Tandis qu’elle dessine quelques clients, je feuillette Liberté Dimanche qui parle en photos de la visite de Hollande à Val-de-Reuil et à Louviers, difficile de saisir une lueur dans l’œil du Président falot.

    L’après-midi, nous profitons de la gratuité de premier dimanche du mois en allant visiter le Musée des Beaux-Arts. Ce ne sera que les trois quarts du Musée, apprenons-nous en arrivant, le quart supérieur droit étant fermé pour des raisons techniques.

    Je demande à la guichetière quelle est cette raison technique. Un manque de personnel, me dit-elle, dû à la maladie. Point de personnel non plus au vestiaire, la préposée est maintenant remplacée par des casiers à clé. Nous laissons nos sacs dans l’un d’eux et visitons ce qui est visitable, notamment l’exposition Nicolas Colombel qui ne nous excite guère. Quant aux salles relouquées par Christian Lacroix, dont elle trouve comme moi la moquette intéressante et l’essaie même en s’y couchant salle Zao Wou Ki, nous n’y passons que rapidement. La salle Buraglio se trouvant dans la partie non visitable, nous ne saurons pas si elle en valait la peine.

    Nous rentrons par des rues vides à en donner le cafard.

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                Les portraits de Jacques-Emile Blanche, décrochés pour laisser place à l’expo de Lacroix sur ce peintre et le décor, ne sont pas perdus pour tout le monde. Pierre Bergé, ami de Laurent le Fabuleux, les a récupérés pour les exposer en sa Fondation Bergé Saint-Laurent.

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    Au programme de Hollande à Val-de-Reuil, un passage par mon ancienne adresse, à l’angle de la rue Septentrion et de la rue du Pas des Heures, en compagnie des architectes chargés de « la réhabilitation de la copropriété dégradée La Garancière ».

    « Copropriété dégradée », j’aime bien cette formulation pour désigner l’endroit où j’ai vécu sept ans avant de revendre à perte mon appartement et de redevenir locataire.

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