• Exposition Maximilien Luce au Musée des Impressionnismes de Giverny

    Dimanche matin, après le vide grenier de Vernon, je me gare sur la pelouse du parquigne gratuit de Giverny, direction le Musée des Impressionnismes pour y voir l’exposition Maximilien Luce, néo-impressionniste.

    Plus de soixante-dix peintures et dessins permettent de faire le tour de l’œuvre du méconnu Luce, disciple à ses débuts de Seurat et de Signac, par ailleurs anarchiste, illustrateur pour Le Père Peinard et mal vu de la Police (ce qui lui valut d’être incarcéré pendant un mois après l’assassinat de Sadi Carnot par Sante Caserio).

    J’aime peu finalement. Celle qui me tient la main aime assez les peintures d’usines et de hauts-fourneaux. Si j’avais été peintre impressionniste, me dit-elle, je n’aurais peint que des usines. Nous nous retrouvons pour ne pas aimer les toiles où figurent des humains, surtout celles, quasiment soviétiques, à la gloire de la classe ouvrière.

    Je note quand même, sur la feuille où figure la recette de son plat à faire lors de la venue mardi soir de mes sœur et beau-frère, de me souvenir des deux dessins de Maximilien Luce représentant Félix Fénéon et de celui de Paul Signac intitulé Maximilien Luce lisant La Révolte.

    Sortis de ce beau lieu qui semble trop grand pour les tableaux et dessins de Luce, nous nous baladons sur un chemin qui contourne le Moulin des Chennevierres, grande maison à chambres d’hôtes sise entre plusieurs bras de l’Epte, pour un face à face avec autruches, wallabies, cochons exotiques, émeus et autres bêtes non identifiées.

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    Le lundi avec elle, journée qualifiée de Bad Day, consacrée au ménage et au rangement de mon appartement qui en a bien besoin, longue discussion sur comment faire pour avoir moins de livres, en revendre où, comment.

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