• Foutu, le voeu

    Forcément, vite fait démontées par les services municipaux rouennais les cabanons à bimbeloteries de Noël, ce n’est pas là que pourront se réfugier les hommes sans abri, comme j’en faisais le vœu il y a deux jours. Continueront à dormir dehors, par terre, autour des ruines du Palais des Congrès.

    Enfin, à Paris, ça commence à bien bouger. Après les tentes installées par les Enfants de Don Quichotte au long du canal Saint-Martin, voici un bâtiment appartenant à une banque, un bel immeuble de mille mètres carrés avec vue sur la Bourse, occupé par les associations Droit au Logement, Jeudi noir et Macaq (Mouvement artistique et culturel d’animation de quartier) et mis à la disposition de familles de mal logés, d’étudiants sans toit et d’artistes sans atelier. Deux étages du bâtiment vont servir à l’installation par ces associations d’un ministère de la crise du logement.

    Evidemment, celui qui nous sert de président, pour qui j’ai dû voter, bien obligé, à ma grande honte, il y presque cinq ans, fait semblant de découvrir le problème et se fait fort de le régler avant son remplacement éventuel par l’ancien maire de Neuilly. Un bel exemple de politicien incapable de faire son travail sans coup de pied au cul.

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