• Jardin en travaux (en attendant le printemps)

    Depuis le début de la semaine les ouvriers sont là. Il s’agit de refaire le pavement qui permet de circuler autour de la pelouse rectangulaire dans laquelle est planté l’arbre qui fait de l’ombre. Il en fera moins, il s’est fait lundi à l’aurore sévèrement ébranché par un grimpeur à tronçonneuse. Deux casqués évacuaient les branches jusqu’à un camion garé rue Saint-Romain. Est ensuite arrivée l’équipe des dépaveurs repaveurs. Les pavés en ont pris à leur aise depuis quelques années. Le sol se gondole. C’est peut-être les racines de l’arbre qui en sont responsables.

    Je craignais le marteau-piqueur et me demandais où fuir. Heureusement, ces ouvriers travaillent à l’ancienne, marteau et truc sur lequel on tape pour desceller l’un après l’autre et en faire un tas sur le gazon. Ensuite, ils refont le sol puis replacent les pavés et les cimentent. La bétonneuse n’est pas bruyante. Le son le plus déplaisant est celui de la radio qu’écoutent ces ouvriers. Le midi,  ils mangent assis par terre.

    Quand ce sera fini, la pelouse piétinée aura besoin de soleil pour renaître et l’arbre dont j’ignore le nom aura intérêt à refaire ses branches pour nous faire de l’ombre quand celle qui n’est plus là le ouiquennede sera revenue de New York.

    *

    La fixette que d’aucuns font sur ces beauzarteuses et beauzarteux qui ne veulent pas aller étudier à la Grand Mare (les petits-bourgeois) en dit long sur leur ressentiment inavoué de n’avoir pu faire des études supérieures (comme on dit).

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