• L'élue, l'architecte, la médiathèque, Télérama et Yvan Leclerc

                Je lis ce mercredi à la page Courrier de Télérama une lettre d’Yvan Leclerc (usager des bibliothèques de Rouen) qui fait suite à l’article de cet hebdomadaire relatant l’abandon du projet de médiathèque par la nouvelle maire socialiste de Rouen. Par cette missive, publiée sous le titre « Discernement », Yvan Leclerc entend écrire cette histoire autrement, « vue de Rouen ». C’est aussi de Rouen que je la vois et pas du tout comme lui.

                Yvan Leclerc juge que cette médiathèque était prévue dans un lieu « inaccessible à la majorité des usagers ». C’est peut-être comme cela que l’on perçoit les choses quand on se déplace toujours en voiture. A pied (je l’ai fait), en vélo, en bus, on constate que le trajet n’est pas si long, et que dire alors du lieu où est implantée à Paris la Bibliothèque Nationale de France, dite François Mitterrand. De là, il juge sage la décision de la nouvelle élue d’arrêter les frais de la médiathèque décidée par l’ancien maire de droite, « dont le taux de fréquentation aurait été désastreusement bas ». Qu’en sait-il ? Il est devin ? Nul ne pourra jamais vérifier cette assertion.

                Yvan Leclerc conclut par une petite moralité : « le courage politique consiste à ne pas persister dans l’erreur. »

                J’en ai une autre à lui proposer : le courage politique consiste à annoncer avant l’élection ce que l’on fera une fois élue.

    Partager via Gmail Yahoo!