• L'ennuyeux programme d'été de France Culture

                A l’écoute quotidiennement de ma radio préférée, je suis déçu des programmes proposés cet été par France Culture, une quantité de rediffusions (ça coûte moins cher) et pas des meilleures (impossible pour moi de subir une deuxième fois les entretiens complaisants de Frédéric Mitterrand, « l’ami des têtes couronnées » et neveu du Mythe Errant, dégoulinant de flatterie envers ses invités), des tunnels de trois heures trente le matin consacrés à un sujet unique chaque semaine (impossible de passer autant d’heures en compagnie d’une auteure aussi lassante que la sentencieuse Marguerite Yourcenar) et la retransmission de colloques sur des sujets aussi usés que l’avenir du livre (je sais déjà qu’il est moribond mais qu’on aura du mal à avoir sa peau).

                Je suis donc souvent contraint d’arrêter la radio et, dans l’état d’un drogué à qui il manque sa dose, je me rabats sur un produit de substitution, j’écoute quelques-uns de mes cinq cents cédés qui dorment le plus souvent sur mes étagères.

                Sauf le samedi soir et le dimanche soir, car ces soirs-là France Culture campe dans les années soixante du siècle précédent à l’aide d’archives sonores idoines, une année par soirée, la dernière émission, dimanche, c’est mil neuf cent soixante-trois, j’ai une nouvelle fois douze ans, Edith Piaf et Jean Cocteau viennent de mourir, Kennedy est assassiné et Colette Magny chante Melocoton : Viens, donne-moi la main... /Pour aller où ?/- J'en sais rien !

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