• La compagnie Heddy Maalem au Hangar Vingt-Trois

                Danse au Hangar Vingt-Trois, Un champ de forces par la compagnie Heddy Maalem, douze interprètes, quatre Asiatiques, quatre Africains, quatre Européens, un homme et trois femmes dans chaque groupe. Sur le programme des déclarations assez nuageuses du chorégraphe d’où il ressort que « s’il y a une urgence dans le siècle c’est bien celle du ralentissement de la ruée générale vers le Rien », je ne peux qu’être d’accord, mais je ne trouve pas grand-chose non plus dans son spectacle. C’est joliment bougé.

                On passe du groupe dans son entier aux quatre Asiatiques puis aux quatre Africains puis aux quatre Européens puis aux trois garçons puis aux neuf filles et retour au groupe dans son entier, aucune surprise, aucune vraie nécessité dans tout cela, je m’ennuie un peu.

                Après les applaudissements, je me retourne pour voir à quoi ressemblent les deux femmes qui, au tout début, alors que la scène était plongée dans une quasi obscurité et que le premier danseur s’y déployait, gloussaient en se demandant s’il était tout nu. Avoir plus de quarante ans et ricaner à l’idée d’un homme nu sur une scène, ces deux femmes doivent avoir (ou avoir eu) une sexualité épanouie.

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