• Ma plus mauvaise tête pour Nicolas Sarkozy

    Depuis presque un an, je me promène en France et à l’étranger avec une carte d’identité périmée. Ça ne peut plus durer. Ce lundi matin, je remplis un dossier de demande de renouvellement en lettres capitales et à l’encre noire, je me munis d’un extrait d’acte de naissance et d’une facture d’électricité et je m’arrête chez Super U.

    Pour quatre euros, j’obtiens six photos de ma plus mauvaise tête, une vraie tronche de repris de justice, exprès composée pour Sarkozy et sa bande (les Alliot-Marie, Besson, Hortefeux), à montrer quand on veut à leurs subordonné(e)s vêtu(e)s de bleu. Deux photos suffisent, une sur la carte, l’autre au fichier central. Je ne sais pas ce que je vais faire des quatre restantes.

    Dans un mois, me dit-on au guichet de l’état-civil de la mairie de Rouen, après avoir pris une empreinte de mon index gauche. Je ne suis pas pressé.

    Ce n’est que par hasard que je suis français, me sens tout autant inuit ou papou. Et même davantage inuit ou papou depuis qu’est au pouvoir le roitelet Nicolas (et qu’il a pour alternative la bonne sœur du Poitou).

    Je me console en songeant que d’autres aussi ont (eu) honte de leurs politiciens : ces malheureux Italiens et leur Berlusconi, ces pauvres Américains et leur Bush fils. Un jour ou l’autre arrive un Obama ou du moins quelqu'un(e) de présentable. En attendant, se concentrer sur l’essentiel. L’amour, l’art et la littérature en ce qui me concerne.

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