• Présentation de la saison théâtrale au Centre Dramatique Régional de Haute-Normandie (Théâtre des Deux Rives)

    J’ai du mal avec le Théâtre des Deux Rives depuis qu’il est devenu Centre Dramatique Régional de Haute-Normandie avec pour directrice Elisabeth Macocco qui fait écrire son nom le plus souvent possible dans son luxueux programme.

    J’y suis néanmoins ce jeudi soir pour la présentation de la saison deux mille dix deux mille onze, attendant au pied de l’escalier entouré de gens de mon âge. Arrivent quatre musiciens qui précèdent le public dans la montée des marches, un côté joueur de flûte de Hamelin assez déplaisant.

    Je m’assois dans mon fauteuil préféré. Des jeunes comédien(ne)s, apprenti(e)s dans la maison, envahissent la salle et la scène puis madame la directrice apparaît. Elle remercie les tutelles (oui, le théâtre est sous tutelle) et regrette que le Grand Théâtre promis pour transformer le Centre Dramatique Régional en Centre Dramatique National ne soit toujours pas à l’horizon. Elle en parlera dans une réunion prochaine avec les tutelles (je ne vois pas comment une municipalité qui a renoncé à une Grande Bibliothèque aurait envie d’un Grand Théâtre) puis elle enclenche la lecture, agrémentée de vidéos, du nouveau programme dans lequel je devrais trouver trois spectacles m’intéressant assez pour m’abonner cette année. Elle est aidée par Catherine Dewitt, comédienne chargée de la formation, avec qui elle échange des blagues téléphonées.

    A la fin, les quatre musiciens reviennent pour quelques morceaux de leur répertoire (il s’agit essentiellement de musique juive d’Europe de l’Est) puis on se retrouve autour d’un buffet. Le vin rouge est plutôt bon et les choses à grignoter aussi. Je demande à l’un des musiciens le nom du groupe qu’on a mal entendu quand Elisabeth Macocco l’a annoncé. Il s’agit de Vent d'Ouest Klezmer Band, orchestre sympathique qui ne se prend pas au sérieux contrairement à tant de gens de théâtre.

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    J’attends le dernier moment pour réserver une place gratuite pour le Henry VI de Shakespeare par la Piccola Familia à l’Abbatiale Saint-Ouen, spectacle gratuit siglé Journées du patrimoine et bien sûr il n’y en a plus. Sans doute n’avais-je pas vraiment envie d’assister à un spectacle patrimonial.

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    Cette année à Rouen, c’est fâcheux, les Journées du patrimoine n’ont plus de Dessous.

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    Il y a bien Patrice Quéréel qui fait une visite pipi caca de la ville mais dans ce cadre institutionnel, pas envie de scatologie. Un trublion qui trublionne officiellement n’est plus un trublion.

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