• Rencontre Stockholm Rouen en terrasse au Son du Cor

    Le rendez-vous est fixé ce jeudi à seize heures au Son du Cor et quand j’y arrive les deux amis venus de Stockholm (autrefois rouennais) et celui de Rouen (sans son chapeau et même sans ses lunettes, perdues chez lui, dit-il) sont déjà là. Je fais le quatrième. Il y a aussi un cinquième, l’enfançon né pour les deux cents ans de Wagner et sur la table des croissants.

    On fait quatre heures en parlant des diverses choses qui nous tiennent à cœur tandis que passent successivement à côté de la poussette, l’attelage promène touristes et le petit train de même usage, réduit à deux wagons au lieu des trois habituels. J’explique à mes trois amis, connus grâce à ce Journal, que le matin même, passant devant la Cathédrale, j’ai vu ce train coincé sur le dos d’âne de goudron protégeant les câbles du Son et Lumière, un accident dû à une erreur humaine, dont a fait les frais l'un des wagons, mais qui n’a pas fait la une (comme on dit).

    Nous en sommes à parler de nos lectures respectives quand arrive trop vite l’heure de se séparer. Ainsi en va-t-il des bonnes choses qu’elles ne durent pas assez longtemps.

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    Je tape Son et Lumière pour m’assurer que Lumière se met bien au singulier. Résultat de la recherche : en première page six liens vers celui de Rouen. Foutu Gougueule qui vous assigne à résidence.

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    Si Internet ne sert pas à élargir l’horizon, à quoi bon. Heureusement, cela arrive encore de temps à autre. Ce jeudi, je reçois une demande d’ « amitié » sur le réseau social Effe Bé et fais ainsi connaissance avec l’auteur de l’article que lisait la jolie fille à lunettes dans le métro parisien samedi dernier.

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    Se lever tous les matins à six heures et devoir subir sur France Culture le prêchi-prêcha du caricaturiste Michel Onfray, c’est commencer la journée par une punition, et sévère.

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